Un syndicat de combat Parce que les syndicats réformistes sont englués dans la collaboration avec la classe dirigeante. Parce que l’État et le patronat ne se laissent pas convaincre par de belles paroles. Parce que les intérêts des travailleur.se.s s’opposent radicalement aux intérêts du capital. Parce que seule la lutte est payante (grèves, occupations, manifestations, boycott, etc.). Parce que les grandes avancées sociales n’ont été arrachées que dans l’action et la mobilisation. (...)
Un syndicat : Parce que cette forme d’organisation – telle qu’elle a été définie par ses fondateurs et qui reste plus que jamais d’actualité – englobe à la fois le champ économique, politique, social et culturel. Parce qu’elle a écrit les plus belles pages de l’histoire du mouvement ouvrier. Parce qu’elle est directement issue du peuple et qu’elle représente au plus près ses intérêts. Parce qu’elle remet en cause le rôle dirigeant des partis au sein du mouvement social. Parce qu’elle offre une structure (solide et qui a fait ses preuves) sur laquelle s’appuyer pour lutter au quotidien et tenter, demain, de réorganiser la société.